: 1h58 Arabes juifs ? Juifs arabes ? Sépharades ? Mizrahim ? En Israël, depuis quelques années, ce débat échauffe les esprits, notamment parmi les intellectuels «mizrahim» (juifs orientaux). Ces derniers critiquent la politique de la génération fondatrice d‘Israël dont les revendications ont souvent marginalisé et instrumentalisé les juifs arabes.
Réalisateur lui aussi à la croisée de cultures orientales et occidentales, Samir, fils d‘immigrés irakiens en Suisse, se penche depuis des années sur les éternelles questions d‘aliénation et d‘identité.
Son histoire personnelle et ses interrogations l'ont naturellement conduit sur la route de Baghdad.
Forget Baghdad témoigne de quatre destins exceptionnels : ceux de quatre juifs irakiens, communistes et exilés en Israel.
Shimon Ballas, professeur d‘arabe à Tel Aviv, engagé au sein du mouvement pro-palestinien pour la paix et les droits civils ;
Sami Michael, l‘un des plus célèbres auteurs d‘Israël qui a rompu avec le communisme au milieu des années cinquante ;
Moshe Houri, riche entrepreneur dans une banlieue de Tel Aviv, qui vote encore communiste.
Samir Naqash le seul des quatre à toujours écrire ses oeuvres en arabe. Lauréat de nombreux prix, aucun éditeur ne veut pourtant publier ses livres, ni dans le monde arabe ni en Israël...
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