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L'élection en 1976 du Parti Québécois et l'adoption un an plus tard de la loi 101 ont porté l'effervescence souverainiste à son comble au Québec. Au grand dam des citoyens anglophones, qui ne se sentaient plus chez eux. Dans la crainte d'une victoire du référendum sur l'indépendance en 1980, plus de cinquante mille d'entre eux quittèrent le Québec pour s'installer en Ontario. Ce fut le cas de la famille de John Walker. Aujourd'hui réalisateur établi à Toronto, ce dernier s'interroge sur la cohabitation des deux solitudes dans la Belle Province. A cette fin, il recueille les témoignages d'intellectuels francophones, dont son amie Louise Pelletier, fille du défunt journaliste et politicien Gérard Pelletier, le cinéaste Denys Arcand et l'écrivain-réalisateur Jacques Godbout. Par ailleurs, dans le but de favoriser un dialogue, Walker organise des rencontres entre des jeunes issus des deux cultures.
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